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CHLOÉ JULIEN, FONDATRICE ET EX-CEO DE BANDSQUARE RACHETÉE PAR FIMALAC

Chloé Julien, fondatrice et ex-CEO de BandSquare rachetée par Fimalac

Chloé Julien est la fondatrice et ex-CEO de BandSquare qui a été rachetée par Fimalac.

En quoi votre parcours vous a-t-il conduite à votre métier actuel ?

Mon parcours à l'Essec était essentiellement tourné vers la stratégie (écriture de Bussiness Plan) et la négociation. Deux atouts clés pour monter sa propre entreprise. Une expérience en startup et un apprentissage chez Accenture en stratégie pendant mes études ont renforcé mon envie de monter ma propre entreprise. Au sortir de l'Essec, mon expérience chez une major de l'industrie musicale m'a convaincue que j'avais acquis la base de connaissances nécessaires pour entreprendre dans ce secteur. La réalité de la startup reste que l'on découvre tout ce que l'on doit faire ou comment on doit le faire... en faisant ! Mais cette préparation cours / stages a été extrêmement bénéfique.

Quels sont les principaux défis actuels auxquels votre secteur doit faire face ?

La verticalisation des métiers : les labels et les services de streaming tendent à acquérir toutes les business units nécessaires à une gestion à 360° des artistes. Les regroupements d'entreprises sont devenus courant et les startups liées à la data / marketing n'y échappent pas.

Votre cœur de métier a-t-il changé ces 18 derniers mois ?

BandSquare a subi de nombreux pivots : d'une plateforme de concerts participatifs, elle est devenue un puissant outil d'analyse des bases de données sociales et de gestion des données des fans. Cette évolution a suivi l'exigence de se concentrer sur le cœur du problème : la notoriété des artistes, impliquant une meilleure connaissance des fans pour optimiser les dépenses marketing.

Votre prochaine / première sortie culturelle ?

Un concert, très certainement :-)

Un message pour les prochaines générations de professionnel.le.s de la culture ?

Assurez-vous du marché et de l'intérêt de votre produit pour celui-ci. Le principal écueil d'une startup culturelle me semble être un manque de lucidité sur le besoin d'un marché. Les startups en avance de phase ou avec une solution importée d'un autre secteur risquent de s'épuiser très vite.

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